mardi 22 décembre 2009

Le jour de l'An chez tante Thérèse


Enfin, janvier 2004! Je suis heureux que les vacances soient terminées. Hé non, je ne suis pas fou : j’en ai simplement assez de manger des choses grasses et de ne pas dormir. Mon estomac a déclaré forfait après la soirée passée chez tante Thérèse. Laissez-moi vous parler de cette dernière.

Ma tante est super gentille mais un brin excentrique. Voyez plutôt : une belle dame de 57 ans, rondelette et souriante, fonceuse et toujours en train de reluquer les beaux jeunes hommes de 67 ans et plus (« je les aime mûrs », qu’elle dit). Elle gère un bingo situé dans la salle communautaire de son village et elle possède une agence de rencontre : À DEUX VIEUX, C’EST MIEUX.

Ma tante possède un beau gros chat noir nommé Pitou et elle est mariée à Raymond (un militaire à la retraite, un homme propre de sa personne qui ne laisse pas trainer ses poils partout).

Tante Thérèse nous avait invité à célébrer le Nouvel An à sa façon : le repas comprenait des fajitas, du ragoût de pattes de cochon avec des fèves au lard, des patates et du couscous. Le mélange rêvé, quoi! C’est entre deux pétates que ma tante m’a lancé : « Pis, mes Rwir montent-tu? » (Traduction : est-ce que la valeur marchande de mes REÉR est à la hausse?). Sa sœur Germaine lui a répondu avant moi que ses REÉR à elle se portaient bien.

« Comment ça tes REÉR? Tu ne travailles même pas! », lui rétorqua ma tante.

« C’est vrai mais notre cher Yves a conseillé à Gérard de m’ouvrir un régime enregistré d’épargne retraite et d’y déposer ses cotisations à chaque année. De cette façon, lorsque nous serons retraités et que nous commencerons à effectuer des retraits, nous payerons moins d’impôt et nos pensions seront moins affectées. Nous fractionnerons donc nos revenus de retraite : c’est ce qu’on fait, pas vrai mon Gérard? »

Elle a aussi expliqué que sa fille, étudiante au cégep, possède son REER depuis deux ans. Elle y dépose une partie de l’argent qu’elle gagne en travaillant à temps partiel à la pharmacie du village et ses épargnes s’accumuleront pendant des années à l’abri de l’impôt. Elle pourra se servir de cet argent pour s’acheter sa première maison par le biais du RAP (régime d’accession à la propriété) ou elle sera millionnaire à la retraite. Les REER de Germaine et de sa fille sont aussi insaisissables car ils sont émis, l’un par une compagnie d’assurance et l’autre par une société de fiducie (1).

Thérèse est estomaquée. « Yves, peux-tu investir l’argent de la pension de Raymond? On ne l’utilise pas en totalité ».
« Non, ma tante : une pension n’est pas un revenu gagné au sens de la loi. » Je pris donc quelques minutes pour lui expliquer ce qu’est un revenu gagné. J’étais mieux d’y aller rapido avant qu’elle décide de me faire goûter une nouvelle fois à ses fajitas.

L’expression revenu gagné regroupe le revenu d’emploi, le revenu d’entreprise, le revenu de location provenant d’un bien immeuble (et non les revenus de placement), les revenus pour invalidité provenant de la RRQ ou du RPC et les pensions alimentaires imposables encaissées. Du montant total obtenu, il faut cependant soustraire les dépenses d'emploi, les pertes d’entreprise, les cotisations syndicales et professionnelles, les pertes de location d’un bien immeuble, les pensions alimentaires déductibles et les paiements de soutien déductibles qui sont versées à l’ex-conjoint.

Pauvre tante Thérèse : elle aurait bien aimé en montrer à sa sœur Germaine. Pour la consoler, je lui ai confirmé qu’elle pourra toujours déposer 18% de son revenu de la dernière année (sans compter ses déductions inutilisées). Elle trouvera le montant admissible en consultant le feuillet du gouvernement qu’elle a reçu au printemps dernier.

« Mais je ne déclare pas de revenu cette année : je suis payée sous la table! »

Pauvre p'tite Thérèse. Je préfère la laisser à sa peine et aller siroter un bon porto à votre santé, mes chères lectrices. Bonne et heureuse année 2004. Prospérité et Santé !

Article publié en 2004 pour Spa-Média inc.
(1) Art. 2367 du Code Civil en 2004

mercredi 9 décembre 2009

Jingle bell, Jingle bell, Jingle all the way… to the bank.


C’est Noël (enfin, pas tout à fait car nous sommes le 9 décembre) et cette belle neige poudreuse dehors (vous allez me dire que c’est quand même difficile de faire neiger ailleurs qu’à l’extérieur…), recouvrant les sapins d’un majestueux manteau blanc, transforme agréablement le décor terne et gris de la ville. On s’émerveille devant tant de beauté qu’on en oublie les tracas de la vie. C’est presque le temps de réveillonner en famille et en compagnie de ses amis.

Mais avant toute chose, c’est aussi l’occasion de faire une rétrospective sur les évènements qui ont marqué l’année qui s’achève. En finance, on dit « analyser nos actions entreprises ». Ai-je respecté mon budget ou me suis-je endetté? Le leitmotiv « qui paye ses dettes s’enrichit » est toujours d’actualité. Ai-je contribué au maximum dans mon REER ou devrai-je encore payer de l’impôt inutilement? Ai-je demandé à mon planificateur financier de compléter ma planification de retraite afin de connaître ma position réelle ou est-ce que j’investis au hasard?

Me suis-je prévalu du nouveau CELI? C’est un excellent outil pour se bâtir un fonds d’urgence à l’abri de l’impôt. Est-ce que je me récompense en déposant 10% de mon revenu de côté à chaque semaine avant de tout dépenser pour mille et une raisons futiles? Est-ce que j’ai ouvert un REEE afin de sécuriser les études de mes enfants (après tout, n’est-ce pas là le plus bel héritage que nous pouvons leur léguer de notre vivant?). Est-ce que je connais mon coût de vie ou est-ce que je finirai l’année en ne sachant pas où est passé mon argent? Si j’ouvrais mon livre de banque aujourd’hui, est-ce que j’y retrouverais le même montant qu’au 1er janvier 2009?

Ai-je un testament ou est-ce que je laisserai le gouvernement s’enrichir aux dépens de mes héritiers? Ai-je rédigé un mandat d’inaptitude ou est-ce que le Curateur public décidera à ma place ce qui devra être fait si je devenais inapte? Si j’étais décédé hier, est-ce que ma famille pourrait conserver le même niveau de vie ou est-ce qu’il faudra se débarrasser de certains actifs afin de joindre les deux bouts? Leur sécurité est-elle vraiment assurée ou est-ce que je joue au poker avec la Grande Faucheuse? Je ne sais pas pour vous mais à ce qu’on me dit, c’est qu’elle gagne à chaque fois qu’elle s’installe à la table de jeu et elle n’averti jamais à l’avance, la petite gueuse.

La règle du 72

Un de mes amis Normand me demandait si mes clients connaissaient la règle du 72? Oui? Non? Je ne me souviens plus? Allez, ne cherchez plus mes petits lutins chanceux : je vais vous donner la réponse vu que je vous aime bien. C’est la règle du pouce qui vous dit dans combien d’années votre capital investi aura doublé. En supposant un rendement de 8%, il faudra 9 ans : 72 divisé par le taux d’intérêt. Dans le cas de Tiger Woods, c’est probablement la règle du 2 qu’il analyse présentement: sa fortune va être divisée dans quelle proportion maintenant que sa femme est au courant de ses petites aventures?

Zabel

Un merci spécial à la merveilleuse photographe Zabel et à sa collègue Catherine qui ont su agrémenter ma folie par leur travail remarquable.



Vacances des Fêtes
J’aimerais vous aviser que je serai absent du 18 décembre jusqu’au 6 janvier. Je veux également vous souhaiter mes meilleurs vœux en cette belle période des Fêtes. Que la santé, le bonheur et l’amour soient présents dans vos vies et qu’ils chérissent les vôtres. Soyez prudents et amusez-vous follement. Il faut toujours festoyer autant que de travailler.

Joyeux Noël et Bonne Année 2010

mercredi 18 novembre 2009

La maladie du temps


« Tonnerre de Brest, y fait frette » (Capitaine Haddock québécois)

Wow, les nuits sont un peu frisquettes n’est-ce pas? On se réveille légèrement gelé au petit matin si on laisse la fenêtre ouverte et déposer son petit pied menu sur le parquet demande un peu plus de courage. Les marchés boursiers étaient comme nous le mois dernier : ils gelaient mais ils se sont réchauffés cette semaine. Le TSX a fermé à 16,653 points aujourd’hui alors qu’il était à 11,285 points le 24 septembre dernier.

Dans l’ensemble, il n’y a pas de grande nouvelle excitante pour l’instant mais par contre l’économie démontre toujours une progression et non une régression : les investisseurs qui conservent le cap en déposant régulièrement profitent d’un rendement spectaculaire depuis le début de l’année.

N’attendez pas en février pour investir dans votre REER : profitez-en dès aujourd’hui. La procrastination n’a jamais bon goût.

Le vaccin de la peur

Depuis quelques semaines, nous entendons parler sans arrêt de la grippe A (h1n1). L’année dernière, c’était le monstre de la crise économique qui attaquait sournoisement les pauvres investisseurs et maintenant les journalistes ont trouvé un autre sujet de prédilection : l’effroyable grippe et ses nombreux décès. On change la face du Bonhomme 7 heures et on continue de cultiver la peur chez l’Homme.

Les opinions sont des plus divergentes : certains médecins nous annoncent presque la fin du monde, si on ne reçoit pas le vaccin rapidement, via une pandémie mondiale qui fera des ravages d’une telle ampleur que le spectre de la peste des siècles derniers refait tranquillement surface dans l’esprit des gens. Paradoxalement, d’autres médecins nous disent calmement de ne pas paniquer et que cette grippe se soignera de la même manière que l’influenza saisonnière. Comment s’y retrouver dans ce labyrinthe de contradiction?

La peste sous toutes ses formes a décimé des populations entières depuis l’Antiquité. Wikipedia décrit la pandémie comme étant une épidémie touchant une part exceptionnellement importante de la population et présente sur une large zone géographique [1]. Les conséquences d'une pandémie, lorsqu'elle ne peut être maîtrisée, peuvent être très importantes, comme cela a été le cas de la peste noire en Europe et en Asie où, en quelques années, elle a tué des dizaines de millions de personnes et a eu un impact fort sur la démographie, ou, plus récemment, avec l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) qui touche sévèrement l'Afrique sub-saharienne.


Et le plus beau dans toute cette histoire, c’est qu’on nous explique dans tous les médias de la planète, en long et en large, comment se laver les mains. « On se lave bien les mains des deux côtés sans oublier les doigts avec du beau savon propre et si on fait cela à maintes reprises durant la journée, on diminue les risques de propagation. Sans oublier qu’il ne faut pas se mettre les doigts dans la bouche ». C’est incroyable de réaliser qu’on doit encore dire aux gens au 21e siècle que la propreté est de mise. Et parlant de maladie…


Assurance maladies graves

Yvon Deschamps disait dans un monologue, « mieux vaut être riche et en santé que pauvre et malade ». Si je vous demandais de me nommer quelle est la maladie du siècle, il est fort à parier que vous me répondiez le cancer dans plus de 90% des cas.

Effectivement, le cancer est une maladie difficilement contrôlable mais la médecine moderne a fait des miracles ces dernières années. Les statistiques démontrent au Canada qu’une femme sur 9 sera atteinte du cancer du sein et que le taux de survie est de 55%; qu’une personne sur 4 aura une maladie du cœur et que 82% des malades survivront une première crise cardiaque; qu’une personne sur 20 aura un AVC et que 75% des gens survivront. Ce sont des nouvelles fantastiques.

Ce qui l’est moins par contre, c’est de savoir que les coûts liés aux soins engendrés par la maladie et la convalescence ont augmenté de façon drastique. Qui se sent concerné lorsqu’un proche est atteint? C’est toute l’organisation familiale qui en souffre. Imaginons un instant que votre enfant développe soudainement un cancer alors qu’il n’était jamais malade auparavant et même qu’il était un grand sportif accompli : quel sera votre premier réflexe? Vous rencontrerez un spécialiste qui vous recommandera des traitements tels que la chimio et la radio le plus vite possible et probablement à raison de plusieurs visites par semaine.

J’ai une collègue qui s’est absentée une année complète car elle devait se rendre à l’hôpital sur une base presque journalière afin de combattre un cancer qui s’acharnait sur son garçon. Ce fut extrêmement difficile mais ça valait la peine car son fils est présentement en rémission. Elle évalue les coûts de cette aventure à plus de 100,000$ : perte de revenu pour elle, les frais du stationnement et de la cafétéria; les médicaments non couverts par son assurance ni par le gouvernement, les visites d’une infirmière spécialisée et j’en passe.

La situation serait semblable pour toute autre maladie grave. Que ce soit à la suite d’une crise cardiaque ou d’un AVC, tout bascule si on n’a pas les moyens financiers de se faire soigner adéquatement et de s'offrir une convalescence décente. Surtout si on est un travailleur autonome ou un entrepreneur : c’est le fruit de plusieurs années de labeur qui disparaitra à tout jamais si on n’a pas prévu de plan de match. Et malheureusement, personne ne prévoit de plan de match. SAUF LES ASSUREURS (trompettes s’il-vous-plait : merci).

Effectivement, il existe une assurance qui vous protègera en cas de maladies graves. Un montant forfaitaire libre d’impôt vous est versé lorsqu’un diagnostic est posé afin de vous permettre de vous consacrer à 100% à votre rétablissement. Face à la maladie, vous n’avez qu’un seul allié : le temps. Mais avez-vous les moyens de vous offrir du temps?

Le proverbe dit : « le temps, c’est de l’argent ». Moi j’ajouterais : « c’est l’argent du temps ». Sans argent et face au temps, c’est comme se battre contre le vent. On ne gagne jamais contre un ennemi invisible. Je vous invite à cliquer sur le lien dans la colonne de gauche sous la rubrique Un cancer, non merci : vous y verrez un excellent reportage de JE et ensuite, cliquez sur le lien http://www.inalco.com/particuliers/assurance-vie/maladie/maladie.jsp et vous aurez des informations additionnelles concernant l’assurance maladies graves.

Ecoflextra

Il reste un mois afin de profiter du boni de 5% dans le compte d’épargne Ecoflextra pour l’année 2009. Je vous rappelle que ce programme s’adresse principalement aux 45 ans et plus qui désirent investir tout en profitant d’un parachute additionnel. Une garantie de 5%, c’est vraiment intéressant n’est-ce pas?

Je vous souhaite de faire des bons investissements et de profiter du temps. Ne le dépensez pas inutilement sinon il deviendra un sacré garnement avec un sale tempérament.

vendredi 18 septembre 2009

Assurer son hypothèque sans tracas




- "Je détiens une hypothèque avec la même banque depuis 12 ans. L’an dernier, je l’ai augmenté afin d'apporter des améliorations à ma maison. Comme j'avais été malade 3 ans auparavant, la banque m’a avisé que l'assureur annulait ma protection à la suite de cette modification.

- Ma sœur, qui est assurée avec vous depuis quelques années, a rénové sa maison au printemps dernier en même temps qu’elle faisait transférer son hypothèque ailleurs et vous avez ajusté son assurance sans même lui faire passer d'examen médical. Elle profite non seulement d’un meilleur taux aujourd’hui mais aussi d’une couverture d’assurance adéquate. Je ne comprends pas!

- Pourquoi la banque ne fait-elle pas la même chose? Pourquoi annule-t-elle mon assurance? Je ne protège plus ma famille si je meurs maintenant. Qu’a donc de différent l’assurance de ma sœur?
».

Ces bonnes questions me sont posées fréquemment et la situation de ce client n’est pas unique. En fait, la réponse est très simple : sa sœur détient une assurance hypothécaire privée. Dans les institutions bancaires, l’assurance est de forme dite collective : elle n’appartient pas au client mais plutôt à la banque. Un peu comme le programme d’assurance que vous offre votre employeur : vous n’avez aucun contrôle sur sa gestion et la couverture cesse lorsque vous quittez votre emploi.

Il existe d’énormes différences entre les deux modes : voici quelques avantages en faveur de l’assurance hypothécaire privée.

Vous conservez votre couverture même lorsque vous changez de prêteur (quel que soit votre état de santé à ce moment-là) et vous pouvez transformer votre protection en assurance vie entière même si vous n’êtes plus assurable. À votre décès, le capital est versé directement à votre bénéficiaire ce qui lui donne plus de latitude en ce qui a trait à son utilisation et il n’y a pas de frais d’homologation. Plusieurs garanties additionnelles peuvent être ajoutées selon vos besoins (du « sur mesure ») et surtout la prime n’augmentera jamais. Vous pouvez également être protégé en cas d’invalidité ou de maladies graves et lors d’un décès conjoint, la somme versée est doublée.

Il n'est pas nécessaire d'attendre à la fin de son terme pour obtenir une assurance hypothécaire privée: plus on attend, plus on augmente le risque de tomber malade et de ne plus être admissible. La procrastination n'a jamais sa place à la table des gagnants.

Et le plus beau dans tout cela, c’est souvent pour une prime identique à celle que vous payez peut-être présentement. Beaucoup plus pour le même prix : n’est-ce pas « beautiful » comme dirait Oncle Tom des Têtes à Claques?

Gagnant du concours

Le mois dernier avait lieu le tirage du concours Référer, c’est gagner . Je suis heureux de vous annoncer que M. Marc-André Long de Boucherville a reçu un certificat cadeau d’une valeur de 2,000$ applicable au voyage de son choix. Mes félicitations et merci à tous ceux qui ont participé.

Et pendant ce temps, que font les merveilleux marchés?

Depuis la dernière infolettre, les marchés boursiers ont continué leur petit train-train : tchou tchou fait la belle machine à vapeur. Le TSX a atteint les 11,500 points (+50% depuis le 6 mars) et le Dow Jones est à plus de 9,800 points. On remarque que ça avance bien les copains. Comme disait ma grand-mère : « mieux vaut regarder en avant vers l’avenir si tu ne veux pas marcher dans une mauvaise surprise laissée dans le passé ». Enfin, c’était quelque chose dans ce genre-là.

Présentement nous assistons à un retour en force des investisseurs et on enregistre des belles ventes dans les fonds d’investissement. Espérons que les gestionnaires institutionnels ne chercheront pas à encaisser des gains trop rapidement en procédant à des ventes dans le seul but de démontrer qu’ils sont bons et qu’ils font des profits : cela pourrait envoyer des mauvais signaux aux non-initiés.

En passant, nous avons réussi à aider le frère de ma cliente en procédant à une analyse plus approfondie de sa condition médicale. J’ai trouvé un assureur qui a accepté de le protéger moyennant une légère surprime temporaire ce qui lui a permis de changer d’institution bancaire et de réduire le taux de son prêt. Je suis très heureux de l’avoir aidé et de vous annoncer qu’il est maintenant mon client et mon ami.

L'automne est à nos portes: préparez-vous à jouir du changement de couleur de Mère Nature. À bientôt.

dimanche 9 août 2009

C’est confirmé : c’est reparti, mon kiki.

Bonjour à tous. Les vacances étant terminées, que s’est-il donc passé dans le merveilleux monde de la finance en juillet?

Dans un premier temps, on a appris que le démon s’est emparé d’Earl Jones (un fraudeur qui pourrait donner des leçons à Lacroix) et que l’Autorité des marchés financiers a épinglé des petits voleurs en passant : les Norman Burns et Michel Gariepy de Trois-Rivières ainsi que René Sauriol et sa chaîne de Ponzi à Gatineau. Le plus beau dans ces histoires là, c’est que l’AMF vient dire aux honnêtes citoyens qu’ils devraient toujours vérifier sur leur site si leur conseiller y est bien inscrit. Et les investisseurs qui n’ont pas internet? Pourront-ils contacter les bonnes gens de l’AMF qui se feront un plaisir de faire la recherche pour eux? Pas sûr, pas sûr…

Essayer de trouver votre conseiller sur leur site tout en conservant votre flegme et votre calme légendaire relève presque d'un exploit : c’est un bel exercice de patience. Afin de vous aider, voici le lien final : http://www.lautorite.qc.ca/clientele/consommateur/registre-entreprises-individus-autorises-exercer/registre-representants-entreprises/recherche-registre-representants-entreprises.fr.html

Les marchés

Du côté des marchés, ça augure plutôt bien. La Banque du Canada annonçait que la croissance était finalement au rendez-vous et du côté de nos amis américains, Obama nous apprenait que grâce à son équipe, l’économie progressait à vue d’œil. Au même moment, Richard Martineau écrivait dans son article de samedi dernier dans le Journal de Montréal que les grosses institutions financières américaines qui ont reçu des milliards de beaux dollars de leur gouvernement afin de les sauver d’une faillite ont décidé de se verser des bonis astronomiques en pleine période de crise mondiale. Où est l’erreur? On leur tend une perche pour leur éviter la noyade et ils en profitent pour nous tirer à l’eau.

Il y a des claques qui se perdent les amis : foutez-moi cette belle gang de requins et de bandits en cravate dans une prison aux confins de la jungle et faites-leur casser des cailloux comme à la belle époque. Au moins leurs actions serviront à quelque chose. Que justice soit faite, parbleu!

Excusez ma montée de lait mais je ne comprendrai jamais comment on peut permettre à des filous de s’en tirer à si bon compte au détriment des pauvres gens qui leur ont confié leurs économies d’une vie entière: ces pauvres hères ont tout perdu et leur avenir est complètement foutu. Ils n’ont ni le temps ni la santé pour se refaire un pécule suffisant qui leur assurera des beaux jours à la retraite. Comment peut-on vivre avec cela sur la conscience?

Par contre, les investisseurs qui ont sciemment confié leur argent aux Earl Jones de ce monde en voulant obtenir des rendements de 30% alors qu’une crise mondiale nous atteignait tel un tsunami, hé bien, ils devraient peut-être se questionner un peu. N’ont-ils pas cherché à « faire une passe » rapidement? Quant aux autres qui ne connaissent absolument rien à la finance et qui ont tout simplement fait confiance à ces faux « conseillers », mon cœur chavire en pensant à vous : on a abusé de votre bonté et de votre naïveté. C’est impardonnable.

Investir

Revenons plutôt à l’économie. Le TSX a atteint les 11,000 points la semaine dernière : attaboy, enfin une bonne nouvelle! Même le Dow Jones et son petit frère Nasdaq ont démontré une belle progression. Le cœur était à la fête.

Je vous invite à continuer à profiter des éclaircies et à vous positionner de nouveau si ce n’est déjà fait. Ceux qui ont réagi rapidement à mes derniers courriels sont très heureux aujourd’hui : la remontée depuis le mois de mars fût des plus intéressantes et ce n’est pas terminé. Bien sûr qu’il y aura d’autres périodes négatives qui surviendront (surtout lorsqu’il y aura des prises de profit) et ce sera normal. Je ne cesserai jamais de le répéter : il faut toujours garder le cap sur le long terme et les prochains mois devraient être des plus profitables.

GM

GM annonçait ce matin que plusieurs concessionnaires vendront leurs surplus de véhicules sur Ebay: avis aux intéressés.

L’été n’est pas terminé et la chaleur s’en vient. Bons investissements.

vendredi 3 juillet 2009

Des vacances méritées

Pour plusieurs d’entre vous, l’été représente la période des vacances et un congé des plus mérités. Enfin la chaleur des rayons du soleil et la grasse matinée : oublier les tracas quotidiens pour se concentrer sur des activités plaisantes, quel délice n’est-ce pas?

Les relevés

C’est aussi le temps de recevoir les relevés de nos investissements. Les institutions financières émettront un relevé démontrant l’évolution de nos portefeuilles sur les 12 derniers mois. À quoi s’attendre? Tambour s-v-p maestro! Le résultat étant directement relié à l’évolution des marchés boursiers depuis le 30 juin 2008, le rendement inscrit sera très probablement négatif bien que la croissance fût au rendez-vous cette année.

Par exemple, le TSX affiche présentement une perte de -28% par rapport à son sommet de juin 2008 alors que la perte se chiffrait à (- 48%) au mois de mars dernier: au cours des 52 dernières semaines, à son plus haut niveau, il atteignait 14,157 points et à son plus bas, il était à 7,479 points. Au moment d’écrire ces lignes, il est à 12,282 points. Comme quoi, il est toujours important de bien analyser les rapports en perspective avec le contexte réel.

Les marchés

Nous avons assisté à une correction des marchés dans les derniers jours et ce, principalement à cause des prises de profit des gestionnaires : ils désirent démontrer le fruit de leur dur labeur aux actionnaires et aux propriétaires de fonds. En réalité, ils veulent des chiffres positifs afin de justifier leurs prochains bonis. Oui monsieur, ça travaille fort ces p’tites bêtes là. Personnellement je pense qu’ils devraient limiter leurs mouvements et les fonds continueraient peut-être à croître plus facilement car la confiance des investisseurs est souvent influencée par les humeurs boursières.

Malheureusement il a encore des mauvaises nouvelles comme le nombre élevé des pertes d’emploi aux É-U et GM qui espère toujours un coup de pouce du gouvernement américain. Et pour compléter le tout, voici le fraudeur de chez Norbourg qui refait les manchettes pendant que Michael Jackson nous quitte.

On n’est pas encore complètement sortis de l'auberge et l’orage nous assaillira à diverses occasions dans les prochains mois mais gardons quand même le focus sur le soleil. Comme on dit souvent au golf : garde les yeux sur la balle et frappe doucement, de manière fluide et détendue. Le bâton fera le reste du travail si tu lui en laisse l’occasion. C'est la même chose en investissement.

Bonnes vacances. Je serai de retour le 27 juillet.

D'ici là, « FORRRRRRRRRRE »

mardi 16 juin 2009

Un cancer : non merci.

« Vous m’offrez un cancer? Non merci! Je préfère passer mon tour. »

Si vous receviez une telle offre, vous refuseriez très certainement tout en prenant vos jambes à votre cou n’est-ce pas? Saviez-vous que de tous les pays industrialisés du G8, c’est en Amérique du Nord où l’on retrouve le meilleur taux de survie chez les individus? C’est bien d’être numéro 1 lors d’une compétition mais il me semble que je choisirais une autre catégorie à inscrire sur ma plaque honorifique.

En fait, les statistiques canadiennes de 2009 sur le cancer démontrent que les probabilités chez l’homme d’être atteint d’un cancer au cours de sa vie s’établissent à 45% (1 sur 2) et chez la femme, c’est 1 sur 2.5. Environ 1 Canadien sur 4 mourra d’un cancer, le risque étant plus élevé chez l’homme que chez la femme. En général, les taux d’incidence et de mortalité sont plus élevés dans les provinces de l’Atlantique et au Québec que partout ailleurs au Canada. On est encore les champions : c’est-y pas beau ça? Pas sûr que ça me tente vraiment de monter sur le podium.

La médecine a fait des progrès ces dernières années mais on avance toujours à petits pas et la maladie engendre des situations difficiles pour toutes les personnes atteintes et leur entourage. Si votre conjoint ou votre enfant était atteint, il est fort à parier que vous voudriez l’accompagner lors de ses traitements afin de le seconder et de partager le plus de temps possible en sa compagnie. Lorsque vous prendrez des journées de congé pour vous rendre à l’hôpital, vous ne travaillerez pas : qui vous paiera votre salaire? Qui dit maladie dit dépenses énormes.

Heureusement, les compagnies d’assurance ont mises sur le marché des contrats d’assurance contre les maladies graves. Un montant vous est versé lors du diagnostic afin de vous permettre de vous faire soigner dans un établissement privé et d’obtenir les soins appropriés. Vous pourrez aussi recourir au service d’une infirmière qui vous accompagnera pendant votre convalescence et qui vous aidera à récupérer le plus rapidement possible dans le confort idéal. Vous pouvez vous protéger contre une vingtaine de maladies dont la crise cardiaque, l’accident vasculaire cérébral (AVC) et la chirurgie coronarienne.

La guérison est souvent dépendante de la rapidité des traitements reçus. Avez-vous les moyens d’être malade?

mardi 2 juin 2009

Ne faites pas de bruit, je vous prie.

Bonjour.

Je vous recommande de lire cet article tout doucement et dans le plus grand silence. Chut……..Il ne faut surtout pas faire de bruit et réveiller l’économie canadienne : elle dort et les marchés vont bien.

Que s’est-il passé dans le dernier mois? La plus grosse nouvelle est sûrement l’annonce du sort de GM : des milliers d’emplois perdus (ce qui est très certainement malheureux) mais sa restructuration ne pourra qu’être profitable à long terme. Et le bon M. Rousseau nous a confirmé qu’il n’y était pour rien dans les déboires de la Caisse de dépôt et qu’il avait toujours mis de l’avant le principe de la gestion « en bon père de famille ». C'est probablement la raison justifiant sa décision de conserver le boni octroyé lors de son départ parce qu’il a bien travaillé et que ce n’est pas de sa faute si le bateau a coulé : c’est beau de voir quelqu’un qui a une conscience tellement élastique qu’il pourrait s'en servir pour faire du bungee.

Les actions ont continué leur ascension : ce matin, le TSX affichait 10,615 points à 10 :48am. et le DJIA 8,723 points. Alors, chut………. On laisse dormir la bête, les amis.

L’économie canadienne (PIB) s’est contractée de 5,4% au premier trimestre alors que les économistes avaient prévu un recul de 6,7% et les gentils Américains riches et célèbres (Oprah, Gates, Buffet, Turner et autres) se sont rencontrés secrètement le mois dernier afin de discuter des avenues possibles pour aider leurs concitoyens : ce sont tous de grands philanthropes et leur collaboration ne peut qu’être bénéfique. Faut dire aussi que ce sont ces mêmes concitoyens qui contribuent à leur richesse personnelle; alors aussi bien les aider à s’en sortir et à dépenser par la suite. Finalement, le gouvernement d'Obama continue sur sa lancée en distribuant les milliards de dollars là où le bât blesse afin de relancer leur économie protectionniste.

Le tableau des indices démontre que les bourses canadiennes et américaines ont affiché une nette remontée depuis le mois de mars (de 7,500 à 10,600 points sur le TSX: 40% de gain, c'est assez encourageant non?) Encore une fois, personne ne connait l’avenir mais on peut tout de même espérer que le pire soit passé n’est-ce pas?

Garder le focus

Quand je vous disais qu’il faut investir régulièrement afin de toujours être bien positionné et conserver une présence constante sur les marchés, c’est pour que vous puissiez profiter de ces rendements alléchants. Je vous invite donc à continuer à épargner sans tarder afin de profiter au maximum des opportunités offertes tout en gardant à l’esprit qu’on investit toujours à long terme. Et si vous n'investissez pas présentement, pensez-y! "Come on down, the price is right. Time is money, my dear".

Ceux qui avaient transféré momentanément une partie de leur portefeuille dans le marché monétaire « en attendant que ça se tasse », je crois qu’il serait bien de ne pas trop attendre : la tasse se remplit. C’est certain que ce ne sera pas toujours en progression constante mais il y aura sûrement plus de possibilités de faire des gains que des pertes au cours des prochaines années : c’est du moins mon opinion et je la partage, merci.

Comme disait Zachary, on lâche pas la patate!

lundi 4 mai 2009

Quand le porc s’en mêle.

Le mois d’avril vient à peine de terminer et les marchés ont démontré des signes de reprise des plus intéressants.

Il y a eu bien sûr des nouvelles difficiles comme la faillite "chirurgicale" de GM (j’adore répéter cette poésie journalistique; c’est incroyable à quel point les journalistes ont développé des talents ces dernières années. On va bientôt nous annoncer qu’on est en train de mourir d’une façon si romantique que les gens de notre entourage font faire la queue pour décéder de la même manière tellement que ça semblera invitant) et de Chrysler sans oublier les déboires d’AbitibiBowater qui croule sous les dettes mais qui tend une généreuse enveloppe de départ de 17,5 millions de beaux dollars au président sortant. Où est l’erreur?

Le comble fût sans contredit la baisse des marchés boursiers pendant deux jours, et ce causé par l’annonce de la grippe porcine. Fort heureusement, l’argent est plus fort que le cochon car la situation s’est renversée par la suite. À titre d’exemple, le TSX est à 9,785 points à 15 :29h (4/5/09). Voyez le graphique des 3 derniers mois : on y voit la nette augmentation depuis le mois de mars dernier. Plus de 30%

Rien n’indique que les marchés seront perpétuellement à la hausse mais le contraire est aussi vrai. Comme je le mentionnais dans mon dernier courriel, il faut se décider à se rendre à la gare pour profiter du passage du train. De plus en plus de gestionnaires sont d’avis que le pire est passé et pour l’instant, ils semblent avoir raison.

Investir mensuellement

C'est la meilleure façon d’investir sans contredit. Vous êtes moins exposés aux aléas des marchés et vous profitez d’un coût d’achat réduit quand les marchés sont bas. Je peux vous aider à épargner de cette façon dès aujourd’hui : par exemple, si vous aviez débuté ce programme au mois de mars, vous auriez déjà des unités qui auraient progressées de 30% et de 15% le mois suivant. Si les marchés continuent à augmenter, ces différences seront encore plus prononcées.


Ecoflextra.

Pour ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de visionner les vidéos de ce magnifique programme de revenu de retraite, je vous invite à cliquer sur le lien http://www.ecoflextra.com/Accueil.aspx .

Dans le contexte actuel, c’est un outil d’épargne extraordinaire qui garanti un boni de 5% sur les dépôts tout en offrant la possibilité de sauvegarder les gains futurs grâce à sa revalorisation triennale. Un « must » pour tout investisseur n’ayant pas un fonds de pension de son employeur (à cotisations ou à prestations déterminées) et qui désire sécuriser son avenir via un revenu viager.

Concours Voyage

Je vous rappelle que le concours Gagnez un certificat cadeau de 2,000$ pour un voyage se terminera à la fin de juillet 2009. Une chance au tirage par référence : une façon facile de préparer ses prochaines vacances. Contactez-moi pour plus d’information.

Au plaisir.

vendredi 1 mai 2009

Bienvenue

Bienvenue dans mon blog.

De temps à autre, je vous entretiendrai sur des sujets tels que la finance, l'assurance et les placements. En fait, le but est de démystifier de façon concise des sujets dit "sérieux".

Je vous invite également à me faire part de vos commentaires: que vous soyez d'accord ou non, votre opinion ne peut être qu'intéressante.

Au plasir de partager avec vous ces moments intimes et amicaux.

Yves