dimanche 17 octobre 2010

Guérir avec dignité.


La santé est sans contredit la plus belle des richesses. Yvon Deschamps disait dans un de ses monologues « mieux vaut être riche et en santé que pauvre et malade ». Bien entendu, il cherchait à faire rire, mais il y avait aussi un brin de vérité dans cette phrase. L’impresario René Angelil a vaincu son cancer il y a quelques années et sa chance a sûrement été aidée par un allié indéniable : son argent. Il est vrai qu’être riche ne signifie pas nécessairement qu’on ne sera jamais malade, mais force est d’admettre que le fait de bénéficier des meilleurs soins ne peut certainement pas nuire.

Il est assez rare de rencontrer un vagabond qui soit en excellente santé après avoir vécu dans la rue pendant plusieurs années n’est-ce pas? Un rapport du Réseau canadien du cancer du sein (RCCS) révélait que les personnes chez qui l'on diagnostiquait un cancer vivaient d’importantes difficultés financières pendant leurs traitements. Cette étude indiquait que plus de 80 % des femmes atteintes s’étaient appauvries, entrainant leurs familles dans ce tourment financier et émotif. Près de la moitié de ces femmes ont épuisé leurs économies et leur fonds de retraite. Lorsqu’une maladie grave nous accable, le facteur « temps » joue un rôle primordial : on doit se faire soigner rapidement et avoir le temps de jouir d’une convalescence adéquate.

Le fils d’une collègue est présentement en rémission après une année de calvaire. Bien que les médecins et les employés de l’hôpital aient fait un travail remarquable pour sa guérison, elle nous racontait le coût engendré par le cancer de son fils (perte de salaire causée par l’absentéisme des parents, frais de certains médicaments, frais de stationnement et de cafétéria, frais d’une aide privée et j’en passe). Ahurissant!

Je pourrais vous parler longuement des statistiques éloquentes concernant le cancer ou les différentes maladies graves telles qu'un Canadien sur quatre développera une forme quelconque de maladie cardiaque au cours de sa vie et que 50 000 Canadiens sont victimes d’un accident vasculaire cérébral chaque année. Ou encore qu'une personne sur trois développera un cancer au cours de sa vie et que près de 70 % des coûts liés aux traitements du cancer ne sont pas couverts par le régime
provincial d’assurance maladie *
, mais cela ne vous touchera probablement pas si vous n’avez jamais été confronté de près ou de loin à leurs ravages.

On assure notre auto et notre maison mais on néglige de protéger ce que nous avons de plus précieux : notre santé. Personne ne peut prévoir si nous aurons à faire face à la maladie un jour, mais on peut augmenter nos chances de survie en obtenant les liquidités qui nous permettront peut-être de nous acheter le temps et les soins nécessaires. L’assurance maladies graves a été conçue pour répondre à ce besoin.

Il est certainement plus facile de trouver aujourd’hui l’argent nécessaire pour se procurer cette protection que de trouver l’argent qui sera exigé plus tard pour défrayer les coûts exorbitants occasionnés par la maladie.

Je vous invite à cliquer sur le lien dans la colonne gauche intitulé La solution : l’assurance maladies graves.Une belle histoire véridique s’y trouve.

Et l’économie, ça va?

Lors de mon dernier bulletin, je vous avisais que le TSX avait atteint 11,570 points. Vendredi dernier (15 octobre), cet indice a clôturé à 12.609 points. Comme il avait commencé l’année à 11,847 points, on peut conclure qu’il a bien progressé depuis le mois de janvier bien qu’il fût scandé d’intervalles irréguliers. Cette croissance de plus de 6.5 % est quand même intéressante. Au même moment, la plupart des autres indices furent assez similaires sauf en ce qui concerne l’Asie Pacifique et les Marchés émergents qui ont démontré une croissance beaucoup plus accentuée, mais aussi plus volatile.

Je vous rappelle que plusieurs experts prédisaient en janvier que le TSX finirait l’année à 12,500 points.

Halloween

En cette période joyeusement macabre, je vous souhaite beaucoup de plaisir. Amusez-vous tout en étant prudents.

*Sources : Société canadienne du cancer, Fondation des maladies du coeur du Canada