mardi 16 juin 2009

Un cancer : non merci.

« Vous m’offrez un cancer? Non merci! Je préfère passer mon tour. »

Si vous receviez une telle offre, vous refuseriez très certainement tout en prenant vos jambes à votre cou n’est-ce pas? Saviez-vous que de tous les pays industrialisés du G8, c’est en Amérique du Nord où l’on retrouve le meilleur taux de survie chez les individus? C’est bien d’être numéro 1 lors d’une compétition mais il me semble que je choisirais une autre catégorie à inscrire sur ma plaque honorifique.

En fait, les statistiques canadiennes de 2009 sur le cancer démontrent que les probabilités chez l’homme d’être atteint d’un cancer au cours de sa vie s’établissent à 45% (1 sur 2) et chez la femme, c’est 1 sur 2.5. Environ 1 Canadien sur 4 mourra d’un cancer, le risque étant plus élevé chez l’homme que chez la femme. En général, les taux d’incidence et de mortalité sont plus élevés dans les provinces de l’Atlantique et au Québec que partout ailleurs au Canada. On est encore les champions : c’est-y pas beau ça? Pas sûr que ça me tente vraiment de monter sur le podium.

La médecine a fait des progrès ces dernières années mais on avance toujours à petits pas et la maladie engendre des situations difficiles pour toutes les personnes atteintes et leur entourage. Si votre conjoint ou votre enfant était atteint, il est fort à parier que vous voudriez l’accompagner lors de ses traitements afin de le seconder et de partager le plus de temps possible en sa compagnie. Lorsque vous prendrez des journées de congé pour vous rendre à l’hôpital, vous ne travaillerez pas : qui vous paiera votre salaire? Qui dit maladie dit dépenses énormes.

Heureusement, les compagnies d’assurance ont mises sur le marché des contrats d’assurance contre les maladies graves. Un montant vous est versé lors du diagnostic afin de vous permettre de vous faire soigner dans un établissement privé et d’obtenir les soins appropriés. Vous pourrez aussi recourir au service d’une infirmière qui vous accompagnera pendant votre convalescence et qui vous aidera à récupérer le plus rapidement possible dans le confort idéal. Vous pouvez vous protéger contre une vingtaine de maladies dont la crise cardiaque, l’accident vasculaire cérébral (AVC) et la chirurgie coronarienne.

La guérison est souvent dépendante de la rapidité des traitements reçus. Avez-vous les moyens d’être malade?

mardi 2 juin 2009

Ne faites pas de bruit, je vous prie.

Bonjour.

Je vous recommande de lire cet article tout doucement et dans le plus grand silence. Chut……..Il ne faut surtout pas faire de bruit et réveiller l’économie canadienne : elle dort et les marchés vont bien.

Que s’est-il passé dans le dernier mois? La plus grosse nouvelle est sûrement l’annonce du sort de GM : des milliers d’emplois perdus (ce qui est très certainement malheureux) mais sa restructuration ne pourra qu’être profitable à long terme. Et le bon M. Rousseau nous a confirmé qu’il n’y était pour rien dans les déboires de la Caisse de dépôt et qu’il avait toujours mis de l’avant le principe de la gestion « en bon père de famille ». C'est probablement la raison justifiant sa décision de conserver le boni octroyé lors de son départ parce qu’il a bien travaillé et que ce n’est pas de sa faute si le bateau a coulé : c’est beau de voir quelqu’un qui a une conscience tellement élastique qu’il pourrait s'en servir pour faire du bungee.

Les actions ont continué leur ascension : ce matin, le TSX affichait 10,615 points à 10 :48am. et le DJIA 8,723 points. Alors, chut………. On laisse dormir la bête, les amis.

L’économie canadienne (PIB) s’est contractée de 5,4% au premier trimestre alors que les économistes avaient prévu un recul de 6,7% et les gentils Américains riches et célèbres (Oprah, Gates, Buffet, Turner et autres) se sont rencontrés secrètement le mois dernier afin de discuter des avenues possibles pour aider leurs concitoyens : ce sont tous de grands philanthropes et leur collaboration ne peut qu’être bénéfique. Faut dire aussi que ce sont ces mêmes concitoyens qui contribuent à leur richesse personnelle; alors aussi bien les aider à s’en sortir et à dépenser par la suite. Finalement, le gouvernement d'Obama continue sur sa lancée en distribuant les milliards de dollars là où le bât blesse afin de relancer leur économie protectionniste.

Le tableau des indices démontre que les bourses canadiennes et américaines ont affiché une nette remontée depuis le mois de mars (de 7,500 à 10,600 points sur le TSX: 40% de gain, c'est assez encourageant non?) Encore une fois, personne ne connait l’avenir mais on peut tout de même espérer que le pire soit passé n’est-ce pas?

Garder le focus

Quand je vous disais qu’il faut investir régulièrement afin de toujours être bien positionné et conserver une présence constante sur les marchés, c’est pour que vous puissiez profiter de ces rendements alléchants. Je vous invite donc à continuer à épargner sans tarder afin de profiter au maximum des opportunités offertes tout en gardant à l’esprit qu’on investit toujours à long terme. Et si vous n'investissez pas présentement, pensez-y! "Come on down, the price is right. Time is money, my dear".

Ceux qui avaient transféré momentanément une partie de leur portefeuille dans le marché monétaire « en attendant que ça se tasse », je crois qu’il serait bien de ne pas trop attendre : la tasse se remplit. C’est certain que ce ne sera pas toujours en progression constante mais il y aura sûrement plus de possibilités de faire des gains que des pertes au cours des prochaines années : c’est du moins mon opinion et je la partage, merci.

Comme disait Zachary, on lâche pas la patate!